Dans l’intérêt du jardinier, des règles simples existent pour maintenir la chaîne de la qualité du plant certifié d'ail et d'échalote. En respectant ces règles, le vendeur poursuit le travail des professionnels qui ont produit et contrôlé ces plants.

Le plant certifié, un produit de haute technicité qu’il faut préserver

Le plant certifié est :

  • récolté au stade optimum,
  • séché en douceur,
  • préparé avec toutes les précautions requises pour garder intact son potentiel de production.

Ces plants dits « aqueux » du fait de leur forte proportion en eau, sont sensibles aux variations de température et d’hygrométrie. Des problèmes de conservation apparaîtront rapidement en cas de non-respect des règles exposées ci-après.

Une mauvaise conservation se traduit, soit par une germination précoce des bulbes, soit par un dessèchement et une perte de poids accélérée par rapport à la dessiccation « saine » liée à une activité respiratoire normale des bulbes.

© GNIS - Paul Dutronc

Dès la réception, vérifiez la qualité des plants

A l’arrivée des plants, le responsable doit contrôler immédiatement l’état de la marchandise livrée et faire immédiatement, en cas de constatation de problèmes de qualité liés au transport, les réserves qui s’imposent (sur le bon de livraison) auprès du transporteur.

Il vérifie ensuite que la marchandise livrée est conforme aux documents, concernant notamment : la dénomination des variétés, le type de plant (les plants certifiés sont reconnaissables à la vignette officielle bleue apposée sur les emballages), les quantités et la qualité.

Les cas de non-conformité doivent être signalés au fournisseur dans les plus brefs délais suivant la réception.

Photo de sacs d'ail certifié avec étiquette bleue du SOC
© semae - Paul Dutronc

Les 7 règles à respecter pour une bonne conservation des plants certifiés

Le marché des plants certifiés d’ail et d’échalote est en pleine expansion : profitez-en et développez vos ventes en fournissant un produit performant et bien conservé. Suivez les conseils ci-après, vos clients seront satisfaits et vous augmenterez vos ventes !

1 - Évitez les chocs

Dessin de plants d'ail et d'échalote sur des coussins
© Camille Ferrari

Manipulez les plants le moins possible, en évitant les chocs.

2 - Laissez respirer

Dessin de sachets d'ail et d'échalote bien séparés
© Camille Ferrari

Disposez les plants de façon à bien laisser circuler l’air ; n’empilez pas les sacs ou filets.

3 - Conservez au sec et à la bonne température

Dessin d'un ail qui se repose à l'ombre d'un arbre
© Camille Ferrari

Conservez les plants certifiés d’ail dans un lieu sec et aéré. Stockez les bulbes à une température contrôlée proche de 17 °C. Évitez les températures basses qui favorisent la levée de dormance des bulbes.

4 - Évitez les variations de température et d’humidité

Dessin ail et échalote derrière la fenêtre qui regarde l'orage dehors
© Camille Ferrari

Contrôlez la température et l’humidité pour éviter les variations qui favorisent le déclenchement de la germination en cours de stockage.

5 - Mettez en rayon au fur et à mesure

Dessin ail et échalote mise en rayon
© Camille Ferrari

Apportez les plants en devanture ou en rayon au fur et à mesure des besoins.

6 - Vendez selon les dates de plantation

Dessin défilé ail avec les saisons (automne, printemps)
© Camille Ferrari

Faites connaître et respecter les dates de plantation des types variétaux d’ail (automne et printemps). Conseillez bien vos clients sur ce point et vendez-leur le type d’ail adapté à leurs dates de plantation.

7 - Conservez les racines et les enveloppes si vous reconditionnez les plants

Dessin d'ail ré-ensaché
© Camille Ferrari

Si vous reconditionnez les plants certifiés en petits emballages avec l’autorisation du SOC, n’enlevez ni les enveloppes ni les racines des bulbes qui assurent leur protection. Et surtout, n’oubliez pas de mettre sur l’emballage la vignette bleue du SOC.

Une mauvaise conservation se traduit, soit par une germination précoce des bulbes, soit par un dessèchement et une perte de poids accélérée par rapport à la dessiccation « saine » liée à une activité respiratoire normale des bulbes.